Détermination d'une Zonne de Contrôle Temporaire
Téléchargez l'arrêté préfectoral
Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié sur différentes espèces d’oiseaux de la faune sauvage en plusieurs sites du département du Nord. Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs ou parmi la faune sauvage autochtone, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.
Dans ce cadre, Georges-François Leclerc, préfet du Nord, a décidé de prendre un arrêté visant à prévenir l’apparition d’influenza aviaire dans les élevages. Vous trouverez ci-joint l’arrêté n°2023-104 déterminant une zone de contrôle temporaire (ZCT) autour de cas d’influenza aviaire hautement pathogène dans la faune sauvage et les mesures applicables dans cette zone. Il est également disponible en ligne à l’adresse : https://www.nord.gouv.fr/contenu/telechargement/86978/626407/file/Recueil%20n%C2%B0040%20du%2013%20f%C3%A9vrier%202023.pdf
Le nombre de cas en faune sauvage aviaire détectés et leur dispersion dans le département du Nord, impose la mise en place d’une zone réglementée de contrôle temporaire pour l’ensemble des communes du département du Nord.
Mesures mises en place
A l’intérieur de cette zone réglementée, plusieurs mesures sont déployées afin de protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination par la faune sauvage, notamment un renforcement des mesures de biosécurité (mise à l’abri), une surveillance renforcée des élevages (analyses de laboratoires) et une adaptation des activités cynégétiques (appelants de gibier d’eau et gibier à plumes).
La mobilisation doit rester collective et est indispensable pour limiter les risques de propagation du virus. Tous les propriétaires de volatiles, exploitants agricoles ou simples particuliers sont concernés. Ces derniers doivent déclarer leurs basses-cours et respecter strictement les mesures de biosécurité pour éviter la contamination de leurs animaux par des oiseaux sauvages, et endiguer la diffusion du virus : claustration des volailles, vigilance, et alerte en cas de mortalité et de signes cliniques anormaux. En cas de doute ou pour toute demande de conseils, les particuliers peuvent utilement se tourner vers leur vétérinaire de proximité.
Pour de plus amples informations sur les mesures de biosécurité, vous pouvez utilement vous référer au site : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers
Il est spécifiquement demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages et plus particulièrement dans cette ZCT.
Afin d’éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, il est rappelé à l’ensemble du public d’éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés.
La ZCT pourra être levée après un délai de 21 jours si aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’est décelé dans les exploitations et si aucun nouveau cas n’est survenu dans la faune sauvage libre. Dans le cas contraire, elle sera maintenue jusqu’à stabilisation de la situation.
Surveillance dans la faune sauvage
Toute mortalité d’oiseaux sauvages dans cette zone, sans cause évidente, doit être signalée à :
- la fédération départementale des chasseurs du Nord au 03 20 41 45 63 ;
- l’antenne départementale de l’office français de la biodiversité au 03 27 49 70 54.
Par ailleurs, afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques et de souveraineté alimentaire, le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire est passé au niveau « élevé ». Cette situation entraîne l’application de mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basse-cours sur toutes les communes du département (et du reste du territoire métropolitain).
Pour rappel, la consommation de viande, de foie gras et d'œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.